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Marche longue distance Forville du 30 septembre 2023

Forville est située dans la commune belge de Fernelmont, située en région wallonne, dans la province de Namur, à 20 km au nord de Namur précisément.

Nous sommes le samedi 30 septembre, la ville est calme car il est encore tôt : 06h 15’. Toutefois quelques voitures stationnent dans les rues adjacentes d’un lieu de rendez-vous où convergent les marcheurs longues distances, reconnaissables à leurs accoutrements. Est-ce le brouillard et les derniers instants de l’obscurité de la nuit ? Tout est calme au Foyer paroissial de Forville, lieu des inscriptions et départs, sans bousculade car l’organisation et les marcheurs semblent rodés dans les démarches, parfait !


06h34’, 5 silhouettes se faufilent dans les rues, déjà à la recherche des panneaux indicateurs de la direction à suivre pour effectuer les 50km inscrits au programme du jour. Ne pas se tromper car d’autres parcours de 4, 8, 12, 22, 30 km sont proposés par le Club organisateur « Les Joyeux Lurons «.

Il y a là les Jaristes : Thierry, Jacques, Laurent, Denis et Alain. Nous quittons l’asphalte pour rejoindre les chemins, toujours dans la brume environnante. Bref, on ne voit pas grand-chose, mais le regard acéré de Thierry évite à plusieurs reprises de nous fourvoyer de chemin. Pas de dossard, pas de classement, pas de bâtons – ou alors de randonnées – donc pas de gestes techniques dans les règles de l’art : la liberté totale de la marche à une allure correcte en sachant que 50 000 mètres nous attendent de pieds fermes ! Nous prenons notre allure de croisière et bavardons entre nous afin d’égrener insidieusement les kilomètres. Le WE prochain, à Namur, sera très apprécié par six couples, du moins au début ….

Les deux premiers postes de contrôle arrivent bien vite, tampons au C1 ; C2. Et ensuite il faudra marcher longtemps pour retrouver les contrôles dans un lieu désigné. Des packs d’eau seront disséminés sur le parcours. Un regard sur les 7C (contrôle) du carton nous interpelle, on verra bien en route.



La route, justement, une longue ligne rectiligne de 3 kilomètres (8me à 11ème) dans le brouillard avec la lumière du jour toutefois, semble bien interminable. Nous sommes en file indienne, chacun dans ses pensées, le bout du chemin semble lointain. La rosée du matin rafraichit nos chaussures, chaussettes, pas trop imperméables les nouveaux godillots.

Les kilomètres se déroulent, nous pouvons enfin admirer la campagne, les villages traversés et leurs belles, voir superbes, habitations. Au 28 km, repas du midi car Thierry signale un point de repos bien aménagé, sous abris, avec vues à 360 degrés et avec le soleil désormais présent.

La route : nous parcourons des chemins divers, sous-bois, en campagne, traversons de superbes parcs où sont nichés de magnifiques châteaux. Bien sûr, il y a toujours des traversées de route à effectuer avec prudence, des portions goudronnées de routes, des lieux moins envoutants mais le parcours est varié et la monotonie ne peut pas s’installer. Toutefois, insidieusement, le kilométrage augmente sous les semelles de nos chaussures, l’information remonte tout là-haut, au cerveau, qui redescend le message aux muscles du corps. La fatigue s’installe sournoisement - à dose variable suivant les individus – C’est là que les marcheurs peuvent devenir les « Tamalous ? » au dos, au pieds, etc… Heureusement, toujours là-haut, le cerveau proclame au Mental : on s’en fout, le Moral vient à ton secours, alors : avance et ça va marcher pour toi !

Et cela fonctionne, les kilomètres défilent, nous regardons nos montres et son indication en heures et la distance semblent dérisoire face à Mental et Moral. Ce ne sont pas quelques barbelés malveillants, qui se jetteront sur un paisible blouson de passage, qui nuiront cette belle journée.

Nous retrouvons les deux contrôles de la matinée, reste 6,7km et dernier contrôle à 2,4km de l’arrivée ; soit 9,1 km pour un total de 52km au compteur, porté à 53 km par l’organisation. Peut être les plus longs, malgré tout. Quelqu’un a dû ajouter des dizaines de mètres aux derniers du parcours, j’ai un doute !...

La salle du foyer est là, les derniers tampons sont apposés sur le carton de contrôle. Nous nous asseyons devant un rafraichissement bien mérité. La journée a été bien satisfaisante car riche en découvertes diverses.

Ayons toutefois une pensée émue pour nos chaussures, bien vite délacées et délaissées, mouillées et couvertes de boues, sous l’escalier, ou pire, abandonnées dans un placard. Demain matin, nous penserons à elles par un brossage énergique !

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